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Vous avez dit écoquartiers ?

Publié le par ADIHBHV

 

 

ECOQUARTIER :

TROIS MYTHES

À DECONSTRUIRE. 

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Par Laurent Chalard, Géographe, European Centre for International Affairs.

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‘Extrait’(*)

 

Limeil-Brevannes---Photo-1.jpg

 

Vous recherchez le calme et la sérénité dans un environnement urbain préservé ? Nous vous proposons de splendides appartements sous les avions, à côté de la ligne TGV et à une centaine de mètres d’une voie express. Vous rêvez d’adopter un mode de vie écologique, limitant l’usage de la voiture ? Vous aurez la chance de vous trouvez à une distance appréciable de la plus proche station de métro et de RER, le quartier n’étant logiquement desservi que par un bus, qui, pour votre bonheur, a parfois du mal à se frayer un passage dans des rues trop étroites. Vous souhaitez fréquenter le centre-ville et ses équipements ? Vous serez ravis d’apprendre que nous n’avons pas prévu de liaison piétonne permettant de s’y rendre directement.

Malheureusement, cette petite introduction humoristique ne sort pas totalement de l’imagination d’un auteur malveillant, mais s’inspire très largement des caractéristiques d’un écoquartier en construction à Limeil- Brévannes dans le Val de Marne, en banlieue parisienne.

Il s’avère être le modèle du quartier dont le chercheur augure mal de l’avenir. Cet exemple montre que la politique des écoquartiers, qui constitue un des éléments moteurs de la politique d’aménagement du territoire en France depuis le Grenelle de l’environnement, si elle n’est pas menée intelligemment, pourrait conduire à un échec urbanistique cuisant, car elle repose sur trois mythes : densité, écologie et mixité sociale, qu’il convient de déconstruire.

Le premier mythe concerne la « densité ».

Face à l’étalement urbain constaté en France depuis les années 1970, qui entraîne une forte consommation de l’espace, les chercheurs prônent le retour au modèle de la ville compacte, qui serait le plus apte à remédier aux maux de la ville d’aujourd’hui.

Il s’ensuit consécutivement une politique de construction de quartiers denses (sous forme d’un habitat collectif serré), sans réflexion sur les autres facteurs sources d’urbanité : la localisation géographique, les transports, l’environnement urbain et l’insertion dans la ville existante. Or, la densité sans urbanité ne fonctionne pas. La densité n’a de sens que dans des lieux bien desservis et déjà construits, c’est-à-dire dans un tissu urbain relativement dense, pas très éloigné du centre-ville de l’agglomération ou d’un pôle de centralité périphérique. Au milieu des champs, la densité produit des ghettos, s’apparentant au phénomène des « villes nouvelles », qui pour la plupart se présentent comme des échecs. En effet, l’urbanité prend du temps. Elle ne se décrète pas !

Le deuxième mythe est l’habitat « écologique ».

Les nouveaux quartiers doivent respecter un certain nombre de normes environnementales, en particulier concernant les économies d’énergie, pour assurer leur durabilité. Cependant, le respect de normes écologiques ne présente aucun gage de mieux-être social ! En fait, comme pour les grands ensembles, la construction des écoquartiers repose sur une utopie, celle d’une « ville verte » plus proche de la nature, à contrario de la ville traditionnelle, s’appuyant sur l’adoption d’un nouveau mode de vie : collectiviste pour les grands ensembles, écologique pour les écoquartiers.

Or, l’histoire nous enseigne que les utopies ne se concrétisent pas toujours par des réussites, en particulier sur le plan architectural. Les exemples d’immeubles invivables construits par des architectes de renom sont malheureusement légions…

 Il en va de même pour les immeubles écologiques, qui pourraient devenir des lieux de relégation si leur caractéristique essentielle se résume uniquement à cela.

Le troisième mythe a trait à la « mixité sociale ».

Les inégalités socio-spatiales ayant tendances à se creuser au sein des grandes métropoles, avec des oppositions de plus en plus fortes, entre quartiers riches et pauvres, les spécialistes considèrent que pour résoudre le problème, il suffit d’instaurer de la mixité (sociale et ethnique) des populations, en mélangeant logements sociaux, intermédiaires, de standing. Pourtant, comme les faits nous le montrent depuis longtemps, sauf cas isolés, la mixité sociale ne fonctionne pas, car dans le monde actuel, les individus, dans leur grande majorité, recherchent l’entre-soi et non le mélange. Ils souhaitent vivre avec leurs semblables, la mixité étant souvent mal vécue, aussi bien par les populations les plus aisées, qui ont l’impression d’un déclassement, que pour les populations pauvres, dont la proximité de la richesse peut renforcer les comportements asociaux consécutifs de « l’envie ». En conséquence, à chaque fois que se construit un nouveau quartier d’habitat répondant aux exigences de la mixité sociale, le même phénomène se produit. Dans un premier temps, son peuplement est effectivement mixte, mais, très rapidement, il s’appauvrit suite au départ des classes moyennes qui le quittent pour un autre quartier plus homogène socialement et ethniquement. La paupérisation des villes nouvelles d’Ile-de-France en constitue un exemple-type.

Epilogue

Les trois mythes sur lesquels reposent les écoquartiers (densité, écologie et mixité sociale) ayant été déconstruits, il s’avère que de nombreux projets, en particulier franciliens, relèvent d’un non-sens total.

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(*) – Laurent CHALARD a eu l’amabilité de nous donner l’autorisation de publier des extraits de son article édité sur le site http://www.larevueparlementaire.fr. Nous lui adressons ici, l’expression de notre profonde gratitude.

Bienvenue dans le colossal Hôtel de Ville de Noisy le Grand

Publié le par ADIHBHV

 

 

BIENVENUE

DANS LE  COLOSSAL

HÔTEL DE VILLE

DE NOISY-LE-GRAND  

 

 

 

Hotel de ville - Photo 1cliquer pour agrandir 

 

(Copyright : http://ludovic.balloide-photo.com)

 


Ici, vous serez chez-vous, dit le Maire Michel Pajon! Alors allons-y :

 

Journées portes ouvertes

 

Pour découvrir le bâtiment, son histoire et ses coulisses, visiter le nouvel hôtel de ville le 25 janvier de 18h à 21h, le 26 janvier de 8h30 à 18h et le 27 janvier de 9h30 à 13h. Un apéritif sera offert le vendredi 25 janvier à 19h.

 

Un hôtel de ville rénové et agrandi.

 

Hotel de Ville -Photo 2

 

L’inadaptation du Château Périac (1), belle bâtisse historique surplombant la vallée de la Marne, accueillant l’hôtel de ville depuis 1926, n’était plus adaptée aux besoins d’une  ville de 63 500 habitants.

 

L’inadaptation des locaux de la place de la Libération a donc nécessité dés septembre 2010 des travaux de grandes ampleurs, pour aboutir à une nouvelle Mairie, pour une organisation des services publics plus cohérente.

 

Si la première évocation de ce futur hôtel de ville, remonte à 2002, nous ne pouvons aujourd’hui passer sous silence le combat douloureux des six familles (dont quatre âgées) de l’Ilot Mairie qui, finalement, après plusieurs Enquêtes Publiques, ont été expulsées dans les années 2005. Dans ce « bras de fer » contre la municipalité.

 

Bien évidemment certaines critiques parviennent à nos oreilles : un projet egocentrique, un doublement des coûts : de 25 à 50 M€, laid, trop futuriste, disproportionné, stationnement payant chez Vinci Park…..mais le Vrai Journal de Noisy-le-Grand ne rentrera pas dans cette polémique.

 

Ce nouvel équipement constitue désormais 10.000 m2 de bureaux, 370 agents, 40 services municipaux centralisés et 7.500 m2 d’espace vert dont 4.500 m2 ouverts au public, afin de faciliter les démarches des habitants.

 

Un bâtiment écologique.

 

Hotel de ville - Photo 3

 

Inscrit dans la démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE), le bâtiment a été conçu selon les règles d’éco-construction, d’éco-gestion, de confort et de santé. Ces mesures contribuent à préserver les ressources naturelles et à réduire la facture énergétique. Sur cet aspect, les deux extensions de l’hôtel de ville disposent de toits végétalisés. Ils favorisent l’intégration des bâtiments dans l’environnement tout en contribuant à améliorer l’isolation thermique. Ils permettent aussi la récupération des eaux de pluie. Stockées dans un bassin enterré, celles-ci seront ensuite utilisées pour arroser le jardin. Les plantes agrémentant les toitures du nouvel équipement (sedum, herbacés, vivaces et arbustes), ont été choisies pour leur floraison alternée, et devraient ainsi offrir un terrain privilégié et durable de butinage pour les abeilles de la villa Cathala et autres papillons.

 

Les matériaux utilisés pour la construction du bâtiment sont essentiellement des matériaux recyclables : aluminium, béton, acier,…..Le bois entrant dans la composition du mobilier est certifié provenant de forêts gérées durablement.

 

Il n’y a pas de climatisation dans un bâtiment HQE, Pour moduler la température à l’intérieur, des pare-soleil équipent les façades des extensions latérales. Ils sont prévus pour s’ouvrir ou se fermer en fonction de l’ensoleillement en période estivale et, ainsi, réguler la température.

 

Ce nouvel hôtel de ville privilégie au maximum l’utilisation de la lumière naturelle. A l’intérieur, des détecteurs de présence ont été installés dans les bureaux pour réduire la consommation en électricité. Des ampoules à led équipent les couloirs et les sanitaires. Le parvis et le belvédère extérieurs bénéficient d’un éclairage par diodes électroluminescentes.

 

Pour faciliter l’accès et la circulation des personnes à mobilité réduite, deux escalators et plusieurs ascenseurs desservent les différents niveaux des bâtiments.

 

Un chauffage central au bois !

 

Une chaudière à bois chauffera 95% des besoins de la nouvelle mairie, ainsi que ceux du futur Centre Aquatique. Néanmoins, les noiséens peuvent se poser la question du choix d’une chaudière bois, alors que la géothermie  alimentera le futur Collège International sur Maille Horizon ? Cette énergie  aurait pu éviter la circulation de toute une noria de camions en Centre Ville qui alimenteront la chaudière bois  en briquettes, et donc améliorer « le bilan carbone du projet ».

 

Un hôtel de ville au service des Noiséens !

 

 

Hotel de ville - Photo 4

 

 

Le 15 janvier 2013, à 13h30, l’hôtel de ville rénové et agrandi a ouvert ses portes. Destiné à faciliter les démarches des habitants, le regroupement des 14 sites a été l’occasion pour la municipalité de repenser intégralement l’organisation des services, tout en optimisant le travail des agents territoriaux. Cette nouvelle approche s’est traduite par la création d’un espace « infos-services » situé en bas des escaliers mécaniques, et par une répartition innovante des services, organisés en deux pôles thématiques, soit :

 

-       l’aile Ouest : Etat civil et citoyenneté, Emploi et création d’entreprise, Social et solidarité,

-       l’aile Est : Famille, sport et loisirs, Jeunesse, Séniors, Urbanisme, Cadre de vie.

 

Des chargée de relations pourront aider les visiteurs à utiliser les bornes de gestion des flux. Celles-ci permettront aux noiséens de sélectionner leur démarche parmi les 120 services offerts par la ville, et de retirer un ticket comportant un numéro d’appel, indiquant l’endroit où se rendre. Des écrans électroniques afficheront l’ordre de passage pour chaque service. Des bornes d’accès à Internet en libre-service seront aussi disponibles à l’espace infos-services, pour s’informer ou effectuer des démarches en ligne.

 

Enfin, une Edition Spéciale de Noisy magazine (2) vient d’être diffusé chez les habitants en janvier 2013. Elle décrypte très bien les démarches que vous pourrez effectuer dans ce nouvel hôtel de ville, étape par étape.

 

 

Hotel de ville - Image

 

(Cliquer sur l’image)

 


La salle du Conseil Municipal

 

Hotel de ville -Photo 5

 

 

Située à l’arrière de l’hôtel de ville, sous le grand escalier menant au jardin, la salle du Conseil Municipal à l’allure d’un amphithéâtre bardé de bois. Avec 80 places assises pour le public, la salle dispose aujourd’hui de tous les équipements indispensables : meilleure acoustique, vote électronique, vidéoconférence, écran de projection,…..Grâce à ses espaces modulables, cette salle du Conseil pourra également accueillir des réunions publiques, des assemblées ou des conférences.

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(*)-  Toute notre gratitude à Ludovic DELAGE, pour nous avoir autorisé la diffusion de sa    photo aérienne du futur Hôtel de Ville de Noisy-le-Grand, en chantier. http://ludovic.balloide-photo.com)

 

1- Le château PERIAC BUISSON: En 1864, François Augustin Périac et son épouse Sophie Louise Buisson détruisent l’ancienne ferme qui occupait le domaine, et font construire de 1863 à 1865 ce « château ». Cet édifice reste dans cette famille jusqu’en 1926, date de l’acquisition par la commune pour réaliser son Hôtel de Ville.

 

2- Noisy magazine – Edition spéciale, Janvier 2013

 

 

 

Qui sont ces jeunes architectes urbanistes......

Publié le par ADIHBHV

 

QUI SONT CES JEUNES ARCHITECTES URBANISTES,

QUI "MARCHENT SUR L’EAU "?

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NADAU-LAVERGNE - Photo 1

 

(Photo : Claire-Lise HAVET) 

    

Sous le patronage de Cécile DUFLOT, Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, le Palmarès des « Jeunes Urbanistes 2012 » a été dévoilé le 20 décembre dernier. Cinq équipes ont été récompensées pour leur capacité à inventer la ville de demain, dont encore une fois nos amis de l’Agence NADAU – LAVERGNE, Jérémy et Vincent. La cérémonie se tenait à la Cité internationale universitaire de Paris.

Ce palmarès national, initié en 2005 et décerné tous les deux ans, vise à distinguer de jeunes équipes d’Urbanistes de moins de 40 ans. Il vise à récompenser, pour la qualité de leurs démarches et productions, de jeunes professionnels intervenant dans les différents domaines de l’urbanisme. Il met en lumière des personnes et des équipes françaises et internationales qui, par leur inventivité, leurs approches, leurs prises de positions, leurs postures, leurs points de vue ou leurs recherches défient les problématiques contemporaines, dégagent des concepts et des méthodes innovantes.

A cette occasion, Cécile DUFLOT (Europe Ecologie Les Verts - EELV) a déclaré : « nous avons besoin de vous et de votre plein engagement pour penser les territoires dans leurs différentes échelles, dans leurs grandes diversités et dans leurs interactions ».

Cette affirmation est, selon l’ADIHBH-V, essentielle. En effet, il serait grand temps que le Groupe EELV de Noisy-le-Grand, sous la Houlette de ses représentant(es) au Conseil Municipal, prennent leur courage à deux mains et « croisent le fer » avec l’Edile en sortant de leur discrétion sur les futurs projets urbains de la ville. Il faudra bien qu’EELV nous dise un jour si, à Noisy-le-Grand, inventer la ville de demain,  dégager des concepts innovants tout en anticipant la demande des usagers et des habitants, c’est pratiquer la tabula rasa, avec précisément pour fondement l’éradication de toutes traces d’une occupation antérieure du quartier des Bas-Heurts, une négation de son histoire et du passé de ses habitants. C’est traiter ces citoyens par le mépris.

Par ailleurs, Ariella Masboungi, Inspectrice Générale de l’Administration du Développement Durable au Ministère, qui a initié ce palmarès, a déclaré le 20 décembre 2012: « Ces jeunes urbanistes vont là où ils peuvent, là où il y a de la place. Ils inventent leur façon de faire et savent mobiliser les usagers pour faire émerger une demande sociale d’urbanisme». Dans ce cas là, nous répondons : « Madame, sachez qu’à Noisy-le-Grand, nous avons de la place…… ».

Enfin, l’Agence NADAU-LAVERGNE est coutumière des honneurs. Rappelons que le 24 octobre 2012, Jérémy Nadau et Vincent Lavergne étaient déjà lauréat des « Albums des jeunes Architectes et Paysagistes » lors de la cérémonie du 24 octobre 2012, à la Cité de l’Architecture & du Patrimoine, consacrée aux lauréats. Cérémonie présidée par  Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture. (Voir notre billet, en cliquant sur : Honneur aux Jeunes Architectes qui ont illuminé les Bas-Heurts).

L’exposition présentée à cette occasion, en avant première au Palais de Chaillot, relaie tous les deux ans la politique du Ministère de la Culture et de la Communication en faveur des jeunes Architectes et des Paysagistes. Elle poursuivra son itinérance en région et à l’international en 2013.

Finalement 2012 fut pour eux l’année du Graal. Ces deux Jeunes Architectes Urbanistes de l’Ecole National Supérieure d’Architecture de Paris – La Villette (ENSAPLV), et amis de l’ADIHBH-V, ont été récompensés par les deux "Award", les plus prestigieux de la profession.


NADAU LAVERGNE-Photo 2

 

 

Nous le savions, mais tout ceci dénote chez ces hommes de l’intelligence et du talent, C’est tout simplement formidable et prodigieux. Toutes nos félicitations à Jérémy et Vincent qui ont pu démontrer leur capacité à prendre en compte les grands enjeux contemporains de l’urbanisme, à investir des domaines innovants et à développer de nouvelles méthodologies pour croiser et intégrer différentes approches, tout en écoutant les habitants des Bas-Heurts. Ils ont mis en évidence leur aptitude à capitaliser les enseignements liés à leurs propres pratiques professionnelles et à prendre position par rapport aux différents courants de pensée actuels et aux enjeux de demain. Ils font la promotion d’un cadre de vie de qualité pour tous, des territoires durables, accueillants, attractifs et accessibles.

Dans les deux cas de figures, ils bénéficieront par des publications, d’une diffusion de leurs travaux auprès d’un large public. Cerise sur le gâteau, la contribution  de Jérémy NADAU et Vincent LAVERGNE relative au « Projet alternatif 2007 de la ZAC dite du Clos aux Biches de Noisy-le-Grand» était chaque fois, entre autres réalisations, présentée aux Jury des deux Ministères.

A consulter en cliquant sur :

 1 : Contribution Bas-Heurts au palmarès des « Jeunes Architectes et Paysagistes 2012.

 2 : Contribution Bas-Heurts au « Palmarès des Jeunes Urbanistes 2012 ».

Dans ces cas d’espèces, le respect du cadre de vie des citoyens, et l’équité entre les enjeux du territoire et les habitants des Bas-Heurts fut mis à l’honneur, au plus haut sommet de l’Etat et de l’excellence.

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Contribution biliographique ;

-        Le MONITEUR.fr, Cyrille Véran, 21/12/2012,

-        Site Internet : http://rp.urbanisme.equipement.gouv.fr

 

POURQUOI CE BLOG ?

Publié le par adihbhv

 

A la lecture du "Noisy-mag", les habitants de Noisy-le-Grand sont remplis de bonheur, rassurés par la gestion en bon "père de famille" de leur Maire. Ils ne cessent d'ailleurs d'envoyer des courriers de satisfaction au journal municipal (!)...


La vérité, camouflée par des opérations de communication coûteuses, est toute autre. Des projets immobiliers pharaoniques agressifs, une restructuration des quartiers par préemption abusive  des habitants. Tout ceci appuyé par de la désinformation, la censure des comptes-rendus des conseils municipaux, et le manque d’une réelle  démocratie participative dans la ville.

 

Vous trouverez dans ce Blog Citoyen Local des articles concernant notre quartier des Bas-Heurts, mais aussi des informations non disponibles par ailleurs, sur des projets municipaux qui font débats, comme par exemple des interventions censurées d'élus (de droite comme de gauche), des réflexions sur la gestion de la ville en général et quelques surprises dans la catégorie "Humour".

 

Consultez également la liste des articles et les catégories qui vous intéressent : seuls les dix derniers articles apparaissent en première page.


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  Résumé de la situation sur les Bas-Heurts depuis 2002 :

 

  • 2002 : Comme pour d'autres quartiers de Noisy-le-Grand, la municipalité vote un Périmètre d'Etude sur les Bas-Heurts,
  • Juillet 2004, Michel Pajon annonce son projet urbain de 1500 logements sur ce secteur, (soit 5000 habitants) après expulsion des résidents si DUP. Sont menacées 75 familles et personnes âgées, voire très âgées pour 20 d’entres-elles,
  • Septembre 2004, création de l'Association de Défense ADIHBH-V,
  • Octobre 2004, création de la ZAC dite du « Clos aux Biches ». La concertation obligatoire montre que 92% des Noiséens s'opposent au projet municipal. L’ADIHBH-V dépose un recours pour « Excès de Pouvoir », devant le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise,
  • Une pétition de 6500 signatures de Noiséens appuie cette opposition citoyenne,
  • Septembre 2006 : une manifestation publique de Noiséens soutenue par les partis politiques de Droite et de Gauche (UMP, UDF, PCF, Les Verts), défile dans les rues de Noisy-le-Grand,
  • Janvier et Février 2007 se déroule l’Enquête Publique Préfectorale sur la ZAC dite du « Clos aux Biches ». Parallèlement, le PLU de la commune fait également l'objet d'une Enquête Publique. Il prévoit une densification sur toute la ville et autoriserait sur les Bas-Heurts des hauteurs d'immeuble de 5 ou 6 étages + combles, soit 18 à 22 m. L’ADIHBH-V dépose un recours devant le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise,
  • Les Périmètres d'Etude se multiplient sur la ville. A fin décembre 2012, 14 Périmètres d’Etudes sont identifiés, ce qui inquiète sérieusement les Noiséens, car les Préemptions se multiplient,
  • Avril 2007 : la Commission d’Enquête sur la ZAC du « Clos aux Biches » sur le quartier des Bas-Heurts, émet un avis défavorable unanime,
  • Avril 2007 : Michel Pajon, Député Maire de Noisy-le-Grand, fait citer devant la 17e Chambre Correctionnelle (chambre de la presse), du TGI de Paris, le Président Alain Cassé en sa qualité de Directeur de Publication et l’ADIHBH-V, pour y répondre respectivement comme auteur civilement responsable du délit de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public, pour avoir publié le commentaire d’un internaute sur le blog de l’association, qu’il juge diffamatoire à son égard,
  • Août 2007 : les Noiséens apprennent la bonne nouvelle. Les Enquêteurs disent « non » au projet urbain phénoménal de Michel Pajon, et motivent leur  décision,
  • Mars 2008 : la 17e Chambre Correctionnelle du TGI de Paris relaxe Alain Cassé des fins de poursuite, et déboute Michel Pajon. Michel Pajon fait Appel devant la 11e Chambre de la Cour d’Appel de Paris,
  • Avril 2008 : annulation de la ZAC dite du « Clos aux Biches » par le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise (95). Michel Pajon interjette  appel devant la cour d’Appel de Versailles,
  • Janvier 2009 : la 11e Chambre d’Appel du TGI de Paris confirme le jugement déféré et déboute encore une fois Michel Pajon,
  • Janvier 2009 : insatiable, car il faut coûte que coûte « se payer ce trublion » d’Alain Cassé, Michel Pajon se Pourvoi en Cassation,
  • Février 2010 : la Cour de Cassation casse (sans jeu de mot) le jugement de la 11e Chambre, et renvoie la cause et les parties devant la Cour d’Appel de Rouen,
  • Juin 2010 : le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise annule le PLU de Noisy-le-Grand, puisque entaché d’insuffisances. Le Maire ne fait pas appel, tellement son dossier est mauvais.
  • Juillet 2010 : la Cour d’Appel de Versailles rejette en Appel la requête de la commune de Noisy-le-Grand et confirme l’annulation de la ZAC du « Clos aux Biches »,
  • Octobre 2010 : la Cour d’Appel de Rouen condamne Alain Cassé en tant que personne civile, à titre personnel, des faits de « diffamation publique » et en qualité de producteur du blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com,
  • Novembre 2010 : Alain Cassé se pourvoi en Cassation,
  • Octobre 2012 : La Cour de Cassation annule toutes les dispositions susvisées par la Cour d’Appel de Rouen, et renvoie la cause et les parties devant la Cour d’Appel de Versailles, pour un jugement probable en 2013,
  • Janvier 2013 : la commune de Noisy-le-Grand envisage de créer en 2013 une nouvelle ZAC sur le Quartier des Bas-Heurts élargi (périmètre Mont-d’Est – Pierre Brossolette). La densification porte toujours sur 1500 logt, voire 1800 sur l’ensemble de la zone,
  • Années 2013 - 2014 – 2015 – 2016. Faire son métier de Citoyen et participer à la politique de la ville est très intéressant, mais dans une ville ou nous sommes toujours en « monarchie élective », c’est violent et épuisant. Toutefois la lutte continue….

 

  

Consultez les commentaires déposés sur le registre public de 2007:
http://noisy-enquete-publique.over-blog.com/


   

 

2013

Publié le

L'EQUIPE DU VRAI JOURNAL DE NOISY-LE-GRAND SOUHAITE A SES LECTEURS UNE BONNE ET HEUREUSE NOUVELLE ANNEE...

 

2013