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Ca glisse !

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ATTENTION, CA GLISSE !

 

Photo - 1- -a glisse

 

En cette période d’intempérie, de nombreuses communes rappellent aux riverains de la voie publique les obligations suivantes qui leur incombent en temps de neige et de glace :

 

Balayer et gratter la neige sur le trottoir, casser la glace sur une largeur d’au moins 1 mètre bordant la propriété. Jeter devant les habitations sable ou sel, notamment en cas de verglas.

 

Photo - 2

 

Il est rappelé que l’inobservation de ces mesures rend les propriétaires ou copropriétaires riverains civilement responsables des accidents qui pourraient se produire.

 

 

 

Joyeux Noël

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L'équipe du Vrai Journal de Noisy-le-Grand vous souhaite

un très joyeux Noël !

 

les-sapins-de-noel-guide-pratique-pour-un-achat-responsable

Une journée festive aux Bas-Heurts ???

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UNE JOURNEE FESTIVE

AUX BAS-HEURTS !

« rectificatif »

 

  

 

Ce jeudi 23 décembre, dès 11h30 du matin, le standard du Vrai Journal de Noiy-le-Grand explose   . Soit disant que Le Parisien de ce jour, annonce que le club des jeunes du quartier des Bas Heurts, fête Noël aujourd’hui.

Tous les festivaliers cherchent l’allée des Hautes Rives, mais en vain !

 

 

 

Une journ-e festive aux Bas HEURTS-1

 

 

 

En fait, il fallait comprendre : Les Hauts-Bâtons fêtent Noël

 

Haut B-ton -Photo

 

 

Il est évident que depuis plusieurs années, le quartier des Bas-Heurts de Noisy-le-Grand  imprègne les mémoires et bénéficie d’une grande notoriété publique au travers de ses deux fêtes annuelles en juin et en octobre. Mais ce matin, à cause des intempéries, cette « glissade journalistique », n’était pas attendue, et ce fut notre cadeau de Noël.

 

Toutefois, rendons à César ce qui appartient à César. En fait il s’agissait tout simplement de l’annonce d’une manifestation festive sur le quartier des Hauts-Bâtons, organisée pour la deuxième année consécutive, par l’Association Passerelle pour l’intégration et l’insertion, en partenariat avec le Club des jeunes des Hautes Rives et Emmaüs Habitat et la ville.

 

Toujours curieux, Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand s’est invité sous les lampions, et a pu constater avec grand plaisir que les enfants étaient nombreux et dégustaient joyeusement sous les illuminations du sapin de Noël, les diverses animations festives de la journée (marionnettes, danses, ballons, grand goûter,…….).

 

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Publié dans humour...

Y-a t-il un devoir d'intercommunalité à Noisy-le-Grand ?

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Y-A T-IL UN DEVOIR

D’INTERCOMMUNALITE

A NOISY-LE-GRAND ?

 

 

 

 

Photo[1]

 

 

 

Selon l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU-n°527, novembre 2010), le développement des intercommunalités à fiscalité propre a repris en Ile de France, pour atteindre 75% des communes au 1er janvier 2010. L’achèvement du processus en petite couronne est plus incertain.

 

La Seine Saint Denis compte seulement jusqu’à présent deux intercommunalités : Plaine Commune (350 000 habitants), qui regroupe huit villes au nord de Paris (Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, La Courneuve, L’Ile Saint Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse) et la Communauté de Commune de l’Aéroport du Bourget (60 000 habitants), qui regroupe trois villes (Drancy, Le Bourget et Dugny).

 

Mais la Seine-Saint-Denis avance, huit villes de l’Est de la Seine-Saint-Denis ayant quitté l’ACTEP, ont annoncé depuis plusieurs mois leur volonté de former la plus grande intercommunalité d’Ile-de-France avec près de 400 000 habitants (Bagnolet, Bondy, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville).

 

Et Noisy-le-Grand ? Et bien Noisy-le-Grand avance toujours en solitaire et reste hermétique aux sirènes de l’intercommunalité. Il faut dire que l’interprétation du Maire sur le sujet ne pousse pas à l’optimisme. Pour mémoire, rappelons sa définition  déclamée en Conseil municipal :

« L’Intercommunalité, c’est simple, cela se résume à garder ce que l’on a, et à partager ce que l’on aura. Vous gardez toutes les richesses que vous avez et vous allez partager collectivement tout ce que vous aurez.

A Noisy-le-Grand, nous avons 550 000 m² de bureaux à construire et la richesse de la ville est là. Même si l’Etat nous à spolié une part importante de la taxe professionnelle, il reste tout de même une base taxable qui représente beaucoup d’argent. Donc, nous nous disons que si nous voulons nous marier,  il vaut mieux se marier avec le plus petit autour de nous (par exemple :Gournay-sur-Marne), qu’avec le plus grand, afin que la situation financière de celui avec lequel on se marie, coûte le moins cher possible aux Noiséens. Nous n’avons pas intérêt à nous précipiter dans une opération d’Intercommunalité avant 2014, ou elle sera obligatoire »].

Ceci étant, en décortiquant la plaquette de présentation du nouveau PLU, l’effet d’annonce semblerait séduisant ? Nous lisons :

 - Le PLU exprime la vision de l’évolution de la ville, il  est un outil indispensable pour préparer l’avenir de la commune,

- Le PLU doit permettre à Noisy-le-Grand de trouver la place qui lui revient au niveau régional, il lui faut en effet préparer et organiser le futur.

 

Bigre, mais dans les faits, en l’absence d’intercommunalité, cela pourrait bien rester un effet d’annonce sans lendemain, car la vision affichée de la commune est tronquée, à un moment où le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales et intercommunales est en cours de discussion parlementaire, afin d’achever la couverture intercommunale du territoire avant le 1er juillet 2013.

 

Pour étayer nos objections, faisons appel à Philippe DALLIER [1]. Selon le Sénateur-Maire de Pavillon-sous-Bois, l’Intercommunalité à fiscalité propre s’est vue fixer par ses instigateurs un but essentiel ; celui de l’aménagement du territoire en vue du développement économique. En d’autres termes, les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) sont des regroupements de communes ayant pour objet l'élaboration de projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité. Son principe traditionnel reste celui de faire mieux ensemble, et à moindre coût pour le contribuable, ce que chaque commune ne peut faire seule.

 

Le territoire choisi des EPCI doit permettre une gestion viable du point de vue économique, c'est-à-dire que le territoire doit être de taille suffisante de manière à rentabiliser les investissements publics qui ont été faits.

 

Si nous suivons ce dessin, l’implantation d’un Centre Aquatique en plein centre ville, à Noisy-le-Grand, n’aurait jamais dû recueillir l’assentiment des élus. Avec une vision plus communautaire n’auraient-on pas pu construire cet équipement public  sur Maille Horizon, comme déjà envisagée au moment du Centre Urbain Régional (CUR) en 1989, à coté demain du Lycée International, et surtout limitrophe de Bry-sur-Marne afin que les Bryards puissent en bénéficier. De ce fait, rentabiliser les investissements publics qui ont été faits, et  diminuer la contribution fiscale des Noiséens, en reportant une partie de la charge sur la commune de Bry-sur-Marne, elle-même utilisatrice.

 

Poursuivons avec l’expertise des Ateliers LIONS-Groupe DESCARTES [2]. Certes, le langage utilisé est propre aux Architectes Urbanistes, mais l’analyse traduit encore une fois la volonté politique de réfléchir ensemble à un projet de mutualisation des moyens et des ambitions pour la constitution de grandes communautés urbaines, à savoir :

 

- Créer du local métropolitain :

L’élargissement et le renforcement des intercommunalités doit permettre une évolution de la gouvernance pour sortir d’une situation d’impuissance tant locale que

régionale. L’objectif premier de l’intercommunalité francilienne doit être de fabriquer du local dans la métropole, dans un double processus urbanistique et politique.

 

Ne pas conduire à des intercommunalités opportunistes et sans projet.

Mal encadrée, la loi a donné lieu à bon nombre d’incongruités, c'est-à-dire que les intercommunalités défensives, non coordonnées et opportunistes se sont multipliées. En effet, 10% des communautés de la Région Ile-de-France rassemblent seulement deux communes (ndlr : Noisy-le-Grand, attention). Cette fragmentation produit des espaces sans vocation opérationnelle.

 

- Inciter à la constitution de grandes communautés urbaines.

La redéfinition des contours actuels des communes d’agglomérations trop petites est nécessaire. En Ile de France, il y a la place pour 20 à 30 « villes » de 300 00 à 600 000 habitants. Aussi, cette intercommunalité renouvelée devra répondre au défi de la construction de trames urbaines locales susceptibles de suturer et de dynamiser les territoires de la métropole. Elle aura à mobiliser des ressources variées : affinités politiques certes, mais aussi complémentarité socio-économique et communautés de projets.

 

- Systématiser les délégations de compétences.

Disposant de ressources opérationnelles, les élus de ces nouvelles entités pourront inscrire leurs initiatives dans de véritables projets locaux. Ils seront ainsi tenus plus facilement responsables de leurs actions ou de leur passivité. A conditions de systématiser les délégations de compétences, les intercommunalités seront les acteurs centraux sur les questions foncières et immobilières [plans d’urbanisme, programmes d’habitat, logement social, politique de la ville, plans de déplacements urbains (PDU),…..]

 

- Bousculer les hiérarchies.

Il n’est pas question de créer une juxtaposition d’intercommunalité sans interdépendances. A l’ère de la « ville mobile », les projets urbains locaux doivent trouver leur sens et leurs contours dans leur articulation aux autres villes plutôt qu’en eux-mêmes. Il faut par exemple s’immiscer dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) pour favoriser la mixité fonctionnelle. Selon l’ADIHBH-V, le Président de l’intercommunalité qui devrait disposer d’un leadership fort sur tout le territoire, pourrait être investi de cette mission ?

 

Après ces quelques réflexions succinctes, le Groupe DESCARTES conclut le chapitre en mentionnant que des intercommunalités fortes permettraient de faire émerger des acteurs politiques qui auront une vraie responsabilité territoriale et une vraie légitimité démocratique, en  évitant l’oligarchie.

 

En rester au seul stade local, ce serait encourager les sirènes des séparatismes locaux, renforcer le risque de construire une région par collage et juxtaposition de territoires en concurrence, faisant le lit d’un éclatement territorial autour de structures locales quasi féodales.

 

Alors observons Noisy-le-Grand. A la lecture de ses quelques éléments, nous comprenons très bien que le PLU que l’on soumet aux habitants peut susciter de vives inquiétudes puisqu’il ne débouchera, à terme,  que sur un polycentrisme communal. Dans ces conditions, sans saisir aujourd’hui l’opportunité du développement intercommunal, le risque est bien réel de voir Noisy-le-Grand rester au milieu du gué du développement économique dans les 15 prochaines années.

Si nos élus sont dans l’incapacité d’écrire aujourd’hui la partition de l’intercommunalité et d’entonner l’hymne métropolitain, Noisy-le-Grand sera victime demain compte tenu de la concurrence effrénée des pôles économiques, d’un émiettement dangereux.

 

C’est très bien d’être un gestionnaire rigoureux, mais Noisy-le-Grand qui dégage un excédent global sur l’exercice 2009 de 72 millions d’euros, a aussi besoin d’un visionnaire généreux. Il ne suffit pas d’être un chanteur à la voix puissante, faut-il encore qu’il chante juste le bon répertoire!

 

 

 

[1]- Philippe DALLIER, est chargé d’une étude sur l’intercommunalité par l’Observatoire Sénatorial de la décentralisation.

 

[2]- Consultation Internationale de Recherche et de Développement sur le Grand Paris et  l’Agglomération Parisienne », 19 février 2009.

 

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PLU : le diagnostic de Noisy-le-Grand (2)

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PLU : LE DIAGNOSTIC DE

NOISY-LE-GRAND


« forces et faiblesses »

-

 

Deuxième partie


 

PHOTO-1

 

 

Une ville de 65 000 habitants, indique Noisy mag en novembre 2010. 63005 habitants (INSEE 2007) précise le Cahier d’Acteurs  dans le cadre du Grand Paris. Enfin, 62 529 mentionnent les réunions publiques. Tout ceci nous semble bien approximatif. Nous pourrions nous demander quel est le contrôle exercé par  le service communication de la ville ?

 

Habitants-logements : un vrai décalage !

 

En ce qui concerne Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand, nos estimations sont les suivantes. Officiellement : 62 529 habitants (INSEE 2007), croissance 2008 : 63090 habitants. Solde migratoire 2009 : - 4,7%.  Donc vraisemblablement aujourd’hui une population qui tourne autour de 60 000 / 61000 habitants à Noisy-le-Grand. Ceci est en parfaite adéquation avec le constat que Noisy-le-Grand n’a pas crée d’emploi, comme nous avons pu le montrer dans notre billet.

 

Et pourtant !!!

 

Après avoir invoqué dès 2004, pour justifier la création de feu la ZAC du Clos aux Biches et du Clos d’Ambert, les 1500 dossiers de logements qui sont en attente dans les services sociaux de la ville, les enfants de Noisy-le-Grand qui veulent décohabiter et les familles monoparentales, le Maire change aujourd’hui de monture. Débordant toujours d’ingéniosité, il enfourche maintenant le cheval du Grand Projet n°3 du contrat de projets 2007-2013 entre l’Etat et la Région. Ainsi, la ville s’est engagée sur la construction de 7075 logements à l’horizon 2013, soit 20 000 habitants supplémentaires en 3/4 ans

 

Alors, pourquoi Noisy-le-Grand ? Malgré les promesses électives, surement pas pour améliorer le cadre de vie des habitants, lorsque nous constatons aujourd’hui l’état de nos rues et trottoirs, les problèmes de circulation et de stationnement sur la ville.

 

Non, tout simplement pour la manne financière,  parce qu’il y a 16 millions d’euros de subventions à la clé. Plus 10 millions d’euros par Eco-Quartier sur les Bas Heurts et le Clos d’Ambert, à condition que l’on édifie 1000 logements/secteurs.

 

Toutefois, d’autres villes limitrophes disposent aussi d’énormément de  foncier pour répondre à l’enjeu majeur d’aménagement du territoire Francilien afin de réduire le déficit de logements. C’est par exemple le cas de Neuilly-sur-Marne sur le site des 130 ha des Hôpitaux, qui présente un fort potentiel de développement. 6 000 logements et 4000 à 5000 emplois d’ici 2025 !

 

Mais voilà, au lieu de s’inscrire dans une logique  harmonieuse d’aménagement du territoire, les élus font de la mauvaise politique, du lobbying, activent les réseaux, la  concurrence et les copains,…..Ne pourraient-ils pas traduire leur volonté politique, dans le cadre d’une intercommunalité [1] [2], en réfléchissant  avec les citoyens, à une mutualisation des territoires, des moyens  et des ambitions ?

 


Grand Paris : Noisy-le-Grand vaut-il deux gares ?

 

La Commission Nationale de Débat Public (CNDP) a lancé simultanément deux consultations, jusqu’au 31 janvier 2011. L’une sur le réseau de transport du « Grand Huit », l’autre sur le réseau « Arc Express ». A terme, ces deux projets devraient déboucher en un seul. Au regard de la synthèse qui sera remise par la Commission de débat public, c’est le Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris qui prendra une décision, et  énoncera publiquement les raisons de son choix. En dernier, c’est le Conseil d’Etat qui publiera un décret, pour fixer le tracé définitif et la localisation des gares.

 

Aujourd’hui, Noisy-le-Grand, qui ne recule  devant aucun sacrifice, soutient les deux projets et revendique deux gares sur son territoire. L’une à Noisy-Champs, sur la Cité Descartes, l’autre à Noisy-Mont d’Est. Les arguments avancés sont mentionnés dans son cahier d’acteurs (cliquer : cahier d’acteurs de la ville de Noisy-le-Grand) Mais, contre toute attente, Michel Pajon n’a pas pris la parole lors de la réunion publique de Noisy-le-Grand. Il a laissé s’exprimer son premier adjoint.

 

Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand participe à de nombreuses réunions publiques sur le sujet. Le 17 novembre, le Maire de Bry-sur Marne annonçait qu’une synthèse s’était dégagée le 16 novembre entre la Région Ile-de-France et l’État (cliquer sur : projet CG 94) : une double boucle dans  l’Est Parisien passant par Val-de-Fontenay, une seule station à Noisy-le-Grand: « Noisy-Champs ». Initiative soutenue par l’ACTEP, Epamarne et le Conseil Général du Val-de-Marne.

 

Mais, c’était sans compter sur l’intervention politico-politicienne de Claude Bartolone, Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, qui faisait voter un tracé alternatif et remettait tout en cause. La boucle éliminant Nogent-sur-Marne (UMP), le Perreux-sur-Marne (UMP) et Val-de-Fontenay (PC), mais pointait une deuxième station chez l’ami Michel Pajon (PS) : « Noisy-Mont d’Est »  (cliquer sur : projet CG 93).

 

À ce jour, les hypothèses sont claires comme du jus de chaussette. Mais comme le mentionnait Marc Veron, Président du Directoire de la Société du Grand Paris et Promoteur du Projet, à Champs-sur-Marne le 03 novembre : « à un certain moment, l’arbitrage se fera autour de la capacité financière de l’Etat et de la Région Ile-de-France. Il faut savoir que chaque fois que l’on fera une gare, le coût (hors superstructure), c'est-à-dire uniquement avec les quais, les couloirs de circulation et les issues, s’élèvera à 80 millions d’euros. Et, plus on multipliera les gares, plus les temps de parcours deviendront longs ».

 

Il est évident que la réalisation de ces infrastructures doit se faire en étroite collaboration avec toutes les collectivités locales. Pour cela il y a deux alternatives derrière la Loi du 03 juin 2010 :

 

1-   soit la voie du « Contrat de Développement Territorial » (CDT), c'est-à-dire une voie contractuelle qui met sur un même pied d’égalité, les Collectivités  Territoriales et l’Etat,

2-   soit la voie du Code de l’Urbanisme, qui est le droit commun.

 

Mais il semblerait qu’il soit beaucoup plus avantageux pour les Collectivités Territoriales de s’appuyer sur le dispositif du CDT. Ces CDT ont prévu que pour toute opération d’urbanisme, dans le cadre d’un « Urbanisme de Projet », elle s’imposera au SDRIF et au PLU. Autrement dit, il faudra que les documents d’urbanismes soient compatibles avec l’énoncé de ces Contrats  de Développement  Territoriaux.

C’est l’un des enjeux de Noisy-le-Grand  actuellement, dans l’élaboration de son nouveau PLU.

 

Parions qu’avec le Contrat de Développement Territorial,  Michel Pajon fait déjà travailler son imaginaire, afin dinstrumentaliser encore une fois ses projets de 1500 logements sur les Bas Heurts (projet Ouest), 1200 logements sur le Clos d’Ambert (Projet Est) et 700 logements sur Gournay-Cossonneau. L’Edile est habile et suffisamment opportuniste pour reformuler ses vieux arguments de 2004, retailler ses voiles et raccorder, pour finalement réorienter la voilure dans le bon sens de la brise qui souffle sur la ville. Il surfe sur  les opportunités financières du moment, mais aussi si, au passage, d’un seul coup de baguette magique, il peut introduire les ingrédients Gournay, Clos d’Ambert et Bas Heurts dans son faitout et les réduire à petit feu, dans le cadre de sa thématique traditionnelle,  il ne devrait  pas s’en priver, il faudra être vigilant !

 

Revenons maintenant sur une mauvaise interprétation énoncée lors de la réunion publique aux Richardets, le 1er décembre. Michel Pajon annonce: « la Société du  Grand Paris, dans un rayon de 400 m autour des gares du  RER de Noisy-Mont d’Est et de Bry-sur-Marne, pourra densifier et expulser à sa guise » Comprenez par là: ce n'est pas nous les méchants, c'est eux !

 

En fait, la réalité est tout autre comme le précisait Marc Véron. « En ce qui concerne les 400 m autour des gares, c’est un dispositif spécial qui a été introduit par la Commission Mixte Paritaire (Députés et Sénateurs). C’est une disposition qui n’a jamais fait l’objet, ni d’une présentation devant le Groupement de l’Etablissement au Développement de la Région Capitale, ni d’une discussion au sein des deux Chambres. Il  n’y a jamais eu de la part du législateur, la volonté de trouver par là le financement du réseau du GP ».

 

Marc Véron interprète cela de la façon suivante : « comme l’avis des collectivités locales est requis pour faire quelques opérations à l’intérieur des 400 m, et bien que le texte n’indique pas que cet avis lie le Maître d’Ouvrage, il précise  qu’il ne vois pas la possibilité concrète à l’intérieur de cet espace de 400 m autour des gares d’ une action unilatérale de l’Etat.  Au demeurant, il faudrait se livrer au rapprochement des textes du Code de l’Urbanisme et on verrait que le chemin pour y parvenir serait tout à fait impraticable ».

 

Mais l’ADIHBH-V précise encore : « les communes concernées pourront conclure un Contrat de Développement Territorial avec l’Etat pour introduire une forme de programmation des équipements publics et aménager leurs terrains (logements, mixité sociale, culture, etc…). Ce contrat n’accorde pas automatiquement à l’Etat un droit de préemption sauf, si la commune accepte d’inscrire le périmètre concerné dans une Zone d’Aménagement Différée (ZAD). Dans ce cas, la commune dispose elle aussi, d’un droit de préemption secondaire dont elle peut faire usage, si l’Etat n’exerce pas le sien ».

 

La balle est donc bien dans le camp du Maire. Mais, comme en séance publique Michel Pajon n’en parle pas, car cela ne doit pas intéresser les citoyens, nous  attendons sa copie avec impatience. Comme nous connaissons son appétence pour les préemptions sur la ville, dans cette configuration, nous pouvons dès maintenant exprimer quelques inquiétudes.

 

Tel sera sur Noisy-le-Grand, l’un des enjeux de l’urbanisation de demain, dans le cadre du Grand Paris !!!......Toutefois, il est utile de rappeler à Monsieur le Maire, que cela ne lui donne aucune légitimité pour raser et expulser les Bas Heurts.

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[1]- Qu’est-ce que l’intercommunalité ?


L’expression intercommunalité désigne les différentes formes de coopération existant entre les communes. Les différentes structures sont :

-       sans fiscalité propre (Syndicat de communes, syndicats mixtes),

-       avec fiscalité propre (communautés urbaines, de communes d’agglomération, de ville, etc ….)

Aujourd’hui, l’intercommunalité paraît s’imposer comme l’échelle pertinente pour faire plus et mieux ensemble (développement durable, économie, emplois, logements, équipements culturels, transports, qualité de vie,…..), au service des populations.

En bref, valoriser pleinement aujourd’hui et demain les espaces communs, pour un destin commun.


 

[2]- Interprétation de Michel Pajon,  énoncée en Conseil Municipal le jeudi 25 novembre 2010.


L’Intercommunalité, c’est simple, ça se résume a garder ce que l’on a, et à partager ce que l’on aura. Vous gardez toutes les richesses que vous avez et vous allez partager collectivement tout ce que vous aurez.

 

Dans une ville où il y a peu d’évolution à prévoir, il n’y a pas d’enjeu, il n’y aurait pas d’évolution fondamentale de l’équilibre. A Noisy-le-Grand ce n’est pas le cas, nous avons 550 000 m² de bureaux à construire et la richesse de la ville est là. Même si l’Etat nous à spolié une part importante de la taxe professionnelle, il reste tout de même une base taxable qui représente beaucoup d’argent.

 

Donc nous, nous disons que si nous voulons nous marier,  il vaut mieux se marier avec le plus petit autour de nous, qu’avec le plus grand, afin que la situation financière de celui avec lequel on se marie, coûte le moins cher possible aux Noiséens. C’est le principe des mariages en l’occurrence (ndlr : que veut-il dire par là ?????)

 

Nous recevons beaucoup d’argent lorsque nous faisons une Intercommunalité. Donc si nous nous marions avec Gournay-sur-Marne, à la louche, Noisy-le-Grand recevrait chaque année 3 000 000 € et Gournay-sur-Marne 300 000 €, simplement du fait de l’Intercommunalité !

 

Nous n’en sommes pas là, la ville de Gournay-sur-Marne n’y est pas favorable, mais si un jour cela devait se faire avec quelqu’un, ce serait bien de le faire avec Gournay. Mais nous n’avons pas intérêt à nous précipiter dans une opération d’Intercommunalité avant 2014 ou elle sera obligatoire.

 

Ndlr : Manifestement, cette vision, si elle respecte l’autonomie de Noisy-le-Grand, nous semble discutable de la part d’un élu socialiste. Nous pouvons constater que si Noisy-le-Grand y trouverait un avantage financier, Michel Pajon n’est pas très solidaire, puisqu’il ne souhaite pas redistribuer la cagnotte au profit d’une autre commune membre, plus petite et moins bien dotée financièrement.  Il semble donc évident que le Maire ne sera jamais l’acteur de la mise en place d’une future Intercommunalité, hormis peut être dans le cadre de ce que nous pourrions appeler une « intercommunalité d’aubaine », mais qui ne devrait pas conduire à renforcer positivement l’image de Noisy-le-Grand.


 

 

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